La vie passe

La vie passe…

… Amour fou et chagrin fou s’entremêlent.

 
Regard sur les œuvres publiées

Pratiquement chaque année naît un livre, un roman, un récit. Toujours entre 6 h et 10 h du matin. Christine aime un seul homme : Claude Bellanger, elle aime aussi le monde et quand elle reste seule après la mort de l’homme adoré, elle parcourt le globe terrestre.

Chaque roman est lié à une ville : Deauville, San Francisco, Sidney, Las Vegas, Los Angeles. Chaque fois une affection pour une ville, une histoire d’amour avec un paysage, un continent.

À San Francisco, elle veut acheter une maison à trois étages. De ce troisième étage, elle peut voir le Golden Gate dans toute sa splendeur. Elle téléphone à son fils François a Genève : « Je voudrais acheter une maison. » La réponse fuse : « Et tu irais quand ? »

À New-York, elle tombe amoureuse d’un petit appartement en face du Frick Museum. Le prix est raisonnable. Elle appelle le sage de Genève qui répond : « Tu voyageras avec deux valises de livres et tu épuiseras trois fax pour envoyer tes articles au « Parisien » (qui n’est plus « Libéré »)…

Pour Christine, l’activité est incessante : des interviews, des reportages et surtout une page complète par semaine dans le Parisien ou elle analyse trois ou quatre livres. Elle lit partout. Les articles, elle les écrit dans la journée.

Photo prise lors d’une signature à Paris.

Arrive alors le coup de foudre pour le Kenya. Elle passe plusieurs mois sur ce qu’elle l’appelle son « îlot de bonheur ». Elle a là-bas tout ce qu’elle cherche : les animaux, la nature, les habitants et le peuple Massaï. Lors d’un de ses voyages, c’est son fils François qui la sauve d’une pneumonie presqu’en phase terminale. À peu près guérie, elle écrit un livre qu’elle aime d’amour : « Vent africain ».

Ses livres qu’elle aime passionnément : « Embrasser la vie », sa biographie ou elle raconte l’histoire de l’homme de sa vie ainsi que sa mort. L’odyssée du premier bonheur.

 

C’est une femme orchestre. Parfois les instruments de musique, elle appelle ainsi ses crayons, sortent de la masse des personnages un individu inoubliable comme le héros de son livre : « Un type merveilleux ».

Le moment arrive ou malgré la réputation internationale, les succès en France (« J’aime la vie » toutes éditions confondues est vendu à 450.000 exemplaires).

Le directeur des éditions Grasset, Bernard Privat, lors d’une réception, lui donne un chèque avec une somme assez rare à l’époque.

Malgré son deuil, l’enfance dans les tunnels noirs de la nuit qui revient, elle ne dort presque plus. Elle s’installe à New-York, à l’Hôtel Francis, près de Central Park et commence une série de romans « policiers » signés du pseudonyme William Dickinson. Pendant une certaine période, elle écrit sous ce pseudonyme, un « masque » qui la cachait.

En même temps, elle écrit une pièce : « Opium » qu’une troupe commence a répéter a Broadway . Les élections américaines interviennent. On déprogramme la pièce dont le sujet était l’odyssée d’un déserteur de la guerre du Vietnam que l’on fête à son retour aux États-Unis comme un héros.