Jouer à l'été-Julliard

 
Titre original
  Jouer à l'été
 
 
 
 
© Julliard
 

 

Titre

 

Jouer à l'été

Éditeur Julliard
Lieu d'édition Paris
Année de l'édition 1967
Année du copyright 1967
Langue Français
Genre Roman
 
 
 
Présentation du livre par l'éditeur

La célèbre comédienne Liliane Berg pleure au casino de Monte-Carlo. Plus les jetons s'accumulent devant elle, plus elle s'abandonne au désespoir. Derrière elle se tient son amant, comédien aussi, mais de vingt ans plus jeune, Gabriel. Liliane représente à ses yeux la fortune, la beauté, la réussite totale. Elle l'aime peut-être. Pourtant, il est exaspéré, harcelé par cette perfection nommée Liliane. Il n'a rien. Elle a tout. S'il lui ôtait la vie… Même pas pour l'argent, pour le plaisir. Il n'a que cette nuit devant lui.

© Julliard et Christine Arnothy

 

Extraits de presse

Le Journal du Dimanche, 18 juin 1967 « Grand art que celui de ces demi-teintes, dont tout le livre est imprégné et qui témoigne d'une maîtrise de plume remarquable. "Jouer à l'été" est un roman d'acier enfermé dans une gaine de velours. Nous l'avons aimé. Ses résonances iront loin. »

Juvénal, juin 1967, Martin Salvadori « Christine Arnothy n'est pas l'écrivain d'un seul livre. Après le succès mondial de ses deux premiers ouvrages : "J'ai quinze ans (…)" et "Dieu est en retard", témoignages d'une intensité dramatique sur l'immédiate actualité contemporaine en Hongrie, l'auteur nous donne maintenant des œuvres d'imagination d'une égale valeur. » 

Le Dépositaire de France, n° 166, juillet 1967, Jacqueline Barde « Habituée à regarder le pire en face, Christine Arnothy pose sur ses contemporains un œil chaleureux mais impitoyable. »

Le Parisien libéré, 11 juillet 1967, Paul Guth « Un grand roman de poète, de conteur des "Mille et Une Nuits", avec des vols d'imagination flamboyants, illuminant d'immenses paysages du temps dans une Hongrie d'enfance. Et de brusques retroussis d'analyse psychologique, coups de scalpels dans l'âme de la femme moderne, durcie par la volonté, bourrelée d'énergie et de complexes. (…) Un chant de désespoir d'été, derrière les persiennes, duel et duo meurtriers entre deux êtres qui se déchirent sous la splendeur solaire, révélés par la lueur d'un grand écrivain. »

Le Monde, 12 juillet 1967, Pierre-Henri Simon de l'Académie française « Le sujet est intéressant, et, même chez des êtres que leur genre de vie a rendus factices, touche aux sentiments profonds. (…) Christine Arnothy a développé ces thèmes avec maîtrise : sa narration est rapide, élégante, amplement et vivement dialoguée. »

L'Humanité, 13 juillet 1967, André Stil « "Suspense", surprise finale comprise. Et le talent de l'auteur, plus fin et assuré de livre en livre. »

Syndicats, Bruxelles, 22 juillet 1967, Nicandre « (…) un style vif, un sens aigu du dialogue, une concision qui découvre, sans pitié, l'intérieur des êtres, une sensibilité à fleur de peau. »

Combat, 27 juillet 1967, Jacques de Ricaumont « Il y a une grande vérité psychologique des deux héros, comme une grande justesse dans le ton des dialogues. »

Vendôme Spectacles, 28 juillet 1967, Dan Yack « La qualité du récit n'a d'égale que la perfection de la construction et le sens aigu de l'observation dont fait preuve l'auteur. »

France Soir , 29 juillet 1967, Roger Giron « Un style vif, rapide, élégant. »

Jours de France, 5 août 1967, Hervé Lauwick « Ce roman est dur, vivant, ardent. »

Elle, 10 août 1967 « Un dénouement d'une extraordinaire cruauté, un ton férocement féminin, pas un mot de trop, une vibration intense font du premier livre "hors la guerre" de Christine Arnothy l'étape décisive de sa carrière, le passage au palier supérieur, celui du roman pur au roman-dissection. »

Le Figaro littéraire, 14 août 1967, Marcel Chapelan « Comme Le jardin noir, Jouer à l'été repose sur un suspense habile et jusqu'au bout très agréablement conduit. » 

Week-end, 9 septembre 1967, Léon Zitrone « Le caractère des deux protagonistes est fort bien peint. Le style du roman "punch" à souhait. Le récit avance vite et "sprinte" dans la ligne droite. En deux heures de lecture, vous avez pénétré dans un monde passionnant. »

Le Journal de Genève, 9 septembre 1967, Georges Anex « L'intérêt de ce curieux roman tient au mécanisme du récit, à l'agencement des dialogues, à un jeu de répliques blessantes et ambiguës. »

Les Lettres françaises, n° 1200, 20-26 septembre 1967, Lia Lacombe « Cette histoire d'amour (…) si légère, sans gravité en somme, on la découvre cependant animée de ce désir d'amour universel qui habite sans cesse l'auteur. (…) Cette contradiction entre le léger et la violence retenue de l'élan ouvre ici comme un style nouveau. L'auteur s'est laissé aller loin des problèmes du monde et des révoltes, des thèses à défendre avec une patiente violence, et on se trouve en présence d'un livre à l'écriture fluide, mais beaucoup plus ferme, de dialogues dont la banalité a un sens. »

Le Populaire du Centre, 27 septembre 1967, René Palmiéry « Christine Arnothy manie le suspense avec une rare intelligence. Sans jamais s'éloigner de la réalité individuelle ou sociale, donc de la vraisemblance, elle excelle à susciter une atmosphère envoûtante, teintée de fantastique, qui nous attache à son récit et nous y retient jusqu'à la dernière ligne. »

La Revue de Paris, septembre 1967, Pierre Grenaud « Après les romans que lui a inspirés l'histoire, tel Le Cardinal prisonnier et sa célèbre autobiographie, J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, Christine Arnothy compose une fugue sentimentale dans le ton des amours modernes. »

Planète, n° 36, septembre-octobre 1967 « Rarement une histoire d'amour est apparue aussi troublante, aussi profonde. L'auteur sait insuffler une vie extraordinaire à ses personnages. »

Bonne soirée, 1er octobre 1967 « Un livre angoissant… à l'atmosphère captivante, écrit dans le style direct et vivant de Christine Arnothy (…) »

Livres et lectures, novembre 1967 « L'atmosphère est pénible, mais la psychologie des adversaires est très fine. »

Journal de Téhéran, 15 avril 1968, Huguette Godin « Mme Arnothy est une des rares romancières qui savent s'évader d'elles-mêmes et ne pas se raconter inlassablement sous les noms divers de leurs personnages. »

© Christine Arnothy